Editions Jorn, littérature occitane contemporaine

Occitan  |  Français

Michel Miniussi

Né à Paris en 1956 et mort à Nice en 1992, Miniussi a laissé une oeuvre exigüe (au sens étymologique du mot : exiguus = exactement pesé) et de très haute qualité. En effet, son chef-doeuvre, Lei Passatemps, publié en 1994 et reconnu par le prix Antigone, a déjà connu une première réédition en 1995 et une deuxième en 1997 (bilingue, avec une version française de Robert Lafont et des illustrations de Bernard Manciet), sort qui n'est réservé pour la littérature occitane contemporaine qu'aux oeuvres majeures.

Miniussi a passé son enfance et son adolescence à Cannes chez sa famille maternelle, provençales "de souche". Vers ses 17 ans, il entre en contact avec le Comité Niçois d'Études Ocitanes et il participe activement à la publication de la revue La Beluga. À Montpellier il connaît et fréquente Robert Lafont, son professeur à l'université, et se spécialise en littérature occitane. Conservateur de bibliothèque à Draguignan, il pratique une correspondance régulière avec les écrivains occitans (notamment Max Rouquette) et lui-même écrit et publie, souvent de façon anonyme, des lettres, des articles de critique litéraire, des essais et des poésies dans Òc (1996-19991), revue dont il devient en 1986 le rédacteur en chef. Malgré la grave maladie qui le frappe en 1981, il continue son œuvre écrite et son action en faveur de la revue toulousaine. En 2002 paraît aux éditions Jorn le recueil Hortus deliciarum, avec une version française de Frédéric Voilley.

Il est assez clair qu'il nous a laissé une langue idéale, dont l'éventuel écrivain occitan du XXIe siècle devra gagner le pari ou, du moins, tenir compte. Dans la prison de de sa désillusion, il laisse la porte entr'ouverte : le livre s'achève sur une aube. (Frédéric Voilley, Òc, avril 1995)

Michel MINIUSSI dans notre catalogue :
Hortus deliciarum


  A propos de ce site                     © Jorn 2006 / 2011 - Tous droits réservés - Design & réalisation : Georges Souche